Ce roman explore le Madrid vibrant et innocent des années 1980, époque de la « movida » et des excès, mais aussi de l'enchantement et de la perte de l'innocence. María José Sánchez travaille comme experte en art dans une maison de ventes aux enchères madrilène. Un jour, elle reçoit un appel de Jaime González, un vieil ami et ancien amant, qui lui apprend le suicide de leur ami commun, Marcos Molina Schulz. Cette nouvelle lui rappelle non seulement ses années d'étudiante à l'Académie des Beaux-Arts, où elle rêvait d'une carrière de peintre, mais aussi l'intense histoire d'amour qu'ils ont partagée à seulement vingt ans. Avec l'amertume du sentiment de ce qui a été perdu, María José reconstitue les détails de ce triangle amoureux impossible et exagéré, la joie exubérante de leurs découvertes sexuelles, leur nouvelle intimité franche et leur dévouement unique à la peinture. Ils vécurent des moments de bonheur intense et sincère, qui furent finalement éclipsés par la jalousie entre les amoureux et la concurrence déloyale pour le talent des trois artistes en herbe.